Site et monument historique

Village de Châteauneuf

Située dans le Parc Naturel Régional du Pilat, la commune ne possède pas de village mais plusieurs hameaux disséminés sur les collines enserrant la rivière du Couzon.

Les "balmes" ou falaises délimitent la vallée sur creusée du Gier et ses affluents : Couzon et Egarande.

La petite rivière l'Egarande, qui borde Châteauneuf sur presque tout son cours, témoigne de la présence romaine par son nom. Le mot "Egarande" « équo-randa », nom celtique, apparaît partout où se trouvait, en Gaule, une frontière de Province autonome.

En effet, lorsque les romains occupaient Vienne et sa région, leur tête de pont allait jusqu'au Gier : au-delà, commençait ce qu'on appelait "la Gaule chevelue".



Lors de vos escapades à Chateauneuf, faites un détour par les roches de Marlin et le barrage de Couzon.

Situées dans l’amas de mégalithes, vous trouverez une surprenante pierre en forme de menhir posée sur un affleurement rocheux. Cette pierre est appelée « la pierre du diable » ou « la pierre qui chante ».

La légende raconte « qu’au retour d’une quelconque vilainerie dans le Dauphiné, on aurait rapporté, sur son dos le lourd fardeau.

Et, fatigué, l’aurait eu (et a peut-être toujours) ses habitudes dans le pays. D’autres disent que lors de l’équinoxe d’automne, des moines pénitents monteraient en procession depuis Sainte-Croix jusqu’à une pierre qui chanterait uniquement ce jour là.

A vous de vérifer, mais quoi qu’il en soit, on ne peut pas rester insensible en voyant les cupules creusées sur le rocher qui auraient servi à certaines cérémonies païennes et auraient pu contenir certains liquides : de l’eau, peut-être du sang !».

Le patrimoine du territoire industriel du bassin de Saint-Etienne est constitué d’une série de barrages. Le plus ancien est le barrage de Couzon, édifié en 1788 et construit dans les six premiers en France.

Conçu pour alimenter en eau le canal de Givors, l’ouvrage remarquable dans sa partie basse, est l’un des premiers barrages-poids, alliant remblais, terre et pierre. L’ingénieur Heinz a conçu cet ouvrage d’une hauteur de 35m et d’une capacité d’environ 1.45 millions de m3.

La galerie de chasse est placée à sa base et en son centre. Elle est surmontée d’une galerie de robinets qui permettait l’alimentation du canal. A droite, la cascade constitue le déversoir primitif du barrage. Le canal de Givors a été abandonné. C’est un rare témoignage de l’architecture du 18ème siècle.

Ce site reste un lieu de promenade apprécié. Les points de vue sont magnifiques. Un petit barrage, situé en queue de retenue, laisse découvrir une autre retenue ainsi qu’une petite cascade et un système de vannage.

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